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1 avril 2012

Dédicaces, Xavier Gardette - samedi 28 avril

L'auteur de romans policier Xavier Gardette est invité à la librairie le samedi 28 avril...

 

Vous pouvez d'ores et déjà lire un de ses polars, en vente en boutique.

 

Le-Chat-dans-l-horloge 

L’Auvergne, la    peinture, les plages du Nord et le gouda fondant dans le café. Nous retrouvons l’ex-commissaire Martin Hoogstöl, en retrait(e) de ce    récit matois, trait d’union entre l’intrigue et le lecteur, lequel se délecte d’une écriture toujours en décalage et qui d’un mot, d’une phrase effectue un pas de côté avec notre complice    assentiment. Carolus van Houten, ancien flic reconverti en marchand d’art, convie son vieil ami Martin à venir    assister au spectacle qu’il donne dans sa ville natale de Warquillin. Des volcans éteints au ciel bas du Nord, le commissaire fera le voyage, qui se mue en tragédie. Entre alors en scène la    grande carcasse d’Hoogstöl, toujours obstiné, toujours étourdi, et de l’horloge le chat ne sortira plus.

      

      La première page :

 

" Le Beretta est lourd. C’est une impression étrange. Un si petit jouet. Avec un    long nez, comme celui de Pinocchio. Ce n’est pas l’un de ces objets légers de matière plastique avec lesquels on joue au cowboy et aux indiens ou à la squaw prisonnière que les guerriers    délivrent. C’est du plomb.

Pinocchio est un pantin de bois. Il pourrait prendre un balle, cela ne lui ferait ni chaud ni froid. Juste quelques    éclats sur la peinture. Chaud et froid. Le suppositoire de métal qui se trouve dans la petite chose noire et pesante, cette balle là, ou bien sa sœur, va souffler le chaud. Avant de refroidir la    cible.

Oui, ce n’est maintenant qu’une cible. Rien d’autre.

Une vague de nausée l’envahit. Les objets, les murs se déforment. La voix familière continue, lui intime de se    concentrer, l’aide à décomposer le geste. Il n’y a pas de risque, dit la voix. Il le faut. On s’est mis d’accord. N’est-ce pas ? Oui, bien sûr."

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